Chasseur immobilier Saint-Germain-en-Laye

Rendez-vous à l’extrémité sud de Saint-Germain-en-Laye dans ce quartier séparé du reste de la ville par la N13. Comme son nom l’indique, il abrite l’une des sous-préfectures des Yvelines mais aussi le tribunal d’instance, l’église Saint-Léger et le collège et lycée privés Notre-Dame, tous deux de très bon niveau. Ce quartier verdoyant et majoritairement pavillonnaire attire de nombreuses familles quittant le centre-ville pour acheter une maison avec jardin et s’installer dans un cadre plus tranquille et plus aéré, tout en bénéficiant de prix au m2 plus intéressants ! Pour faire quelques courses, direction les quelques commerces du secteur de l’Aurore dans le quartier voisin de Rotondes - Saint-Léger situé à 10 minutes à pied de là ou le cœur de ville. Mais attention, le coin étant plutôt vallonné, notamment dans sa partie sud, posséder un véhicule ou un vélo électrique constitue un atout non négligeable. Hormis le bus, l’offre de transports est également plutôt limitée, même si les habitants vivant dans les rues de l’extrémité ouest pourront bientôt profiter de l’ouverture de la gare de Tramway 13 Saint-Germain-Bel-Air-Fourqueux en 2022.

(Fourqueux) Ce vaste quartier occupe la partie sud de Saint-Germain-en-Laye. Autrefois surnommé “la montagne du Bon Air” du fait de son caractère vallonné, il rassemble plusieurs zones aux visages différents. Parmi elles, le micro-quartier de Bel Air, quartier le moins prisé de Saint Germain qui concentre plusieurs immeubles de logements sociaux, notamment près de la très passante N13. C’est logiquement ici que les prix restent de loin les moins élevés de la ville même si le quartier a fait l’objet de projets de réhabilitation. Ailleurs, Rotondes - Saint-Léger alterne un mélange de maisons et de résidences semi-récentes. L’une des forces du quartier dans son ensemble est de regrouper bon nombre d’équipements publics, parmi lesquels une bibliothèque, plusieurs crèches, le collège des Hauts Grillets, le lycée Léonard de Vinci, l’école élémentaire Jean Moulin, la mairie annexe de Saint-Germain-en-Laye, ainsi que les gymnases de la Colline et des Lavandières. Rien que ça ! S’il accueille également un marché alimentaire chaque vendredi et compte quelques commerces essentiels majoritairement concentrés autour de la rue de l’Aurore, l’offre est cependant relativement restreinte. Point positif : la future station du tramway T13 Saint-Germain-Bel-Air-Fourqueux située près du micro-quartier de l’Aurore le reliera au cœur de ville en 2022. Changement d’ambiance, direction l’extrémité sud-ouest du quartier où s’étend l’ancienne commune de Fourqueux, rattachée à Saint-Germain-en-Laye depuis 2019. Cossue et affichant l’un des revenus fiscaux médians les plus élevés de France, elle est dynamique et dispose d’une vie sportive et associative riche. Très aérée, elle se compose majoritairement de lotissements bordés de maisons avec des jardins plus ou moins grands. Son secteur le plus couru est le micro-quartier pavillonnaire des Terres Fleuries où se dresse le stade municipal Claude Brocard et le gymnase Philippe Pivert. La raison ? Il se situe en lisière du Lycée international de Saint-Germain-en-Laye et attire de nombreux expatriés. Extrêmement verte, Fourqueux est entourée par la forêt départementale des Tailles d’Herbelay et par une portion de la forêt domaniale de Marly au cœur de laquelle se niche le Golf et Country Club de Fourqueux. Si son cadre de vie est tranquille et agréable, le quartier ne compte qu’une poignée de commerces de proximité dans son ancien petit cœur de ville, auxquels s'ajoutent les quelques grandes surfaces installées en limite de Mareil-Marly. De plus, le centre-ville de Saint-Germain et la gare de RER A sont plutôt éloignés. L’arrivée du tramway T13 en 2022 devrait heureusement un peu désenclaver sa partie nord.

Situé à l’extrémité ouest de la commune, le quartier du lycée international présente un visage verdoyant, aéré et légèrement vallonné où alternent zones pavillonnaires, petites résidences de standing semi-récentes et vestiges de son patrimoine royal, à l’image des châteaux d’Hennemont et de Saint-Léger. Il constitue également un pôle scolaire important, notamment grâce à son lycée horticole entouré de vergers, et surtout à son fameux lycée international. Construit autour d’un château bâti au début du XXe siècle et flanqué d’extensions contemporaines, cet établissement d’excellence accueille les élèves de la maternelle au lycée et propose 14 sections internationales (américaine, britannique, allemande, chinoise…). Sans surprise, c’est donc ici que se sont installés de nombreux expatriés dont les langues résonnent aux coins des rues de Saint-Germain. Si ce quartier est agréable, il est l’un des plus éloignés du centre-ville, de ses commerces et de sa gare de RER A. Pour vous y rendre, vous devrez donc prendre la voiture ou le bus, ou à défaut, enfourcher votre vélo. Autre option pour les personnes véhiculées qui souhaitent faire quelques courses : rejoindre la vaste zone commerciale de Chambourcy située non loin d’ici. Malgré ces petits désagréments, Lycée International reste un quartier plutôt prisé et qui affiche des prix de l’immobilier un peu moins élevés que dans le centre ou à l’est d’Alsace-Pereire.

Situé au centre de Saint-Germain-en-Laye, dans le prolongement de la très animée place du Marché neuf, le quartier de l’Hôpital est une zone vivante et commerçante qui marque une certaine continuité avec le cœur de ville. Au nord, entre les rues Pereire et Désoyer, il alterne immeubles anciens, maisons de villes et petites résidences semi-récentes et accueille le centre administratif de la commune et l’école maternelle et élémentaire Ampère. Au centre, il abrite les bâtiments de l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, pour la plupart construits au XIXe siècle et aujourd’hui protégés. C’est précisément dans ce secteur qu’est prévu l’un des plus grands projets de reconversion urbaine de la ville : la création du nouvel éco-quartier du “Clos Saint-Louis”. Conçu par les cabinets d’architectes OGIC et Marignan dont le projet a été choisi par les habitants lors d’une consultation citoyenne, il ambitionne de créer un véritable “morceau de ville” entièrement piéton sur près de 4 hectares. Le chantier prévoit la mise en valeur du patrimoine existant, la création d’un parking souterrain et de 7.500 m2 d’espaces verts, et la construction de 400 logements répartis sur plusieurs îlots faisant la part belle aux loggias, aux jardins collectifs et privés, aux terrasses végétalisées et aux vues dégagées. Le site comprendra également un pôle dédié à la santé et au bien-être incluant notamment la construction d’un EHPAD, d’une maison médicale, d’une crèche et d’un pôle clinique. De nouveaux services, 12.700 m2 de commerces, un hôtel et un cinéma verront aussi le jour, tandis que les anciens châteaux d'eaux construits derrière l'hôpital accueilleront un restaurant panoramique offrant une magnifique vue sur la ville. Les travaux débuteront à l’automne 2021 pour une livraison à l’horizon 2025, soit 4 ans durant lesquels les riverains ne seront pas à l’abri des nuisances occasionnées par les travaux. À terme, cet éco-quartier devrait toutefois renforcer encore l’attractivité de ce quartier déjà très prisé, et contribuer à faire encore un peu augmenter ses prix au m2.

Situé entre le quartier de la Sous-préfecture et le cœur de ville, Debussy-Schnapper est bordé à l’est par la commune du Pecq. Il abrite plusieurs établissements culturels, comme le musée départemental Maurice Denis situé dans un ancien hôpital royal du XVIIe siècle, le conservatoire ou encore La Clef, association Culture, Loisirs et Formation dont la programmation de spectacles et concerts centrés sur les musiques actuelles s’accompagne d’une offre fournie de cours de sport, de théâtre et de langues. Quartier familial, Debussy-Schnapper compte de nombreux établissements scolaires, comme le lycée Jeanne d’Albret, les classes de primaire de l’Institut Notre-Dame, les écoles Super Bilingue et Schnapper et les collèges Roby et Debussy. Avec sa géographie très vallonnée et ses rues en lacets bordées de maisons et de pavillons avec jardins, voire de résidences offrant de jolis points de vue sur la ville. Et si les personnes vivant sur “le plateau”, près de la rue des Ursulines, peuvent profiter de la proximité du cœur de ville, de ses commerces et de la gare de RER A, l’accès est plus difficile pour celles installées en contrebas de la colline à l’extrémité sud-est, près du Port-Marly. Il faut en effet grimper à pied pour rejoindre le centre ou s’équiper d’un vélo électrique. Dans cette zone, les prix de l’immobilier sont en revanche un peu moins élevés.

Noyau historique de Saint-Germain-en-Laye, le cœur de ville est formé d’un ensemble de jolies rues, parfois piétonnes, bordées de beaux immeubles anciens des 17 et 18e siècles abritant beaucoup d’appartements aux poutres apparentes. On y trouve également quelques hôtels particuliers et des édifices construits entre la fin du 19e et le début du 20e siècle qui feront le bonheur des inconditionnels du triptyque parquet, moulures, cheminées. Le centre-ville compte aussi plusieurs monuments emblématiques comme l’église Saint-Germain et bien sûr le château, dont la “terrasse” surplombe le Grand Paris et offre un magnifique point de vue sur la skyline de La Défense. Cœur battant de la commune, le quartier abrite de nombreux équipements culturels comme le théâtre Alexandre Dumas, la médiathèque, le musée d’Archéologie nationale et l’Espace Paul et André Vera, ainsi que plusieurs écoles comme le groupe scolaire privé Saint-Érembert qui accueille les élèves du primaire au lycée. Zone la plus animée de Saint-Germain-en-Laye, le cœur de ville concentre un nombre conséquent de bars, restaurants, boutiques et commerces de bouche. À cela s’ajoute un joli marché qui s’installe 3 fois par semaine sur la charmante et vivante place du Marché Neuf, théâtre de nombreux événements au cours de l’année. Une fois les étals repliés, les cafés situés sous les arcades étendent leurs terrasses sur la place pour le plus grand bonheur des Saint-Germanois les après-midis ensoleillés. Revers de la médaille : le secteur est parfois bruyant le week-end et y circuler ou y trouver une place de stationnement peut s’apparenter à un véritable casse-tête. Mais si vous vivez dans le coin, vous pourrez sans doute vous passer d’une voiture car le quartier possède un atout de taille : il est le mieux connecté à Paris grâce à la gare du RER A qui permet de rejoindre La Défense en moins de 20 minutes avant de poursuivre sa route vers Châtelet, la Gare de Lyon ou Nation. À partir de 2022, la gare fêtera aussi l’arrivée de la future ligne de tramway rapide T13. Le centre-ville se situe également aux portes de la forêt domaniale de Saint-Germain-en-Laye au cœur de laquelle se nichent plusieurs micro-quartiers forestiers, comme la Maison de la Légion d’honneur, la Croix Saint-Simon, Coligny, Galliéni, Fromainville, la Cité de Garenne, la Ferme des Noyers ou encore le Camp des Loges. Ces quartiers tranquilles jouissent de leur position en pleine nature mais sont en revanche excentrés et dépourvus de commerces, à l’exception du micro-quartier du Château du Val, proche du centre-ville du Mesnil-le-Roi, quartier dans lequel des pavillons des années 1970/80 jouxtent quelques belles maisons d’architecte. Si vous ne possédez pas de voiture, les quartiers forestiers sont à éviter.

Situé en lisière de la forêt domaniale, Alsace-Pereire est un quartier familial qui accueille plusieurs crèches et établissements scolaires, comme les écoles maternelles Alsace et Cube School (bilingue), le groupe scolaire Passy et quelques établissements universitaires comme l’École supérieure du professorat et de l’éducation et un Institut d’Études Politiques, dernier-né des IEP en 2013. Loin de former un ensemble homogène, le quartier se découpe cependant en deux zones distinctes. À l’est, du côté de la rue d'Alsace, de la rue de Lorraine, de la place Louis XIV et du début de la rue Pereire, il s’inscrit dans la continuité du cœur historique. Élégant et cossu, ce secteur très prisé des acquéreurs abrite de nombreux immeubles anciens, de très belles meulières, notamment dans les rues Franklin et Jeanne d’Arc, ainsi que quelques résidences de standing construites dans les années 70 en lisière de forêt. Il bénéficie de la proximité des commerces du centre-ville et de la gare de RER A, sans toutefois souffrir des nuisances sonores et de la circulation parfois peu fluide de son voisin. Sans surprise, les prix au m2 y sont élevés. Ailleurs, le quartier présente un visage et un urbanisme plus mixtes. À son extrémité nord, du côté de la Grande Ceinture et de la Lisière Pereire, un écoquartier mêlant logements et activités tertiaires est en train de voir le jour. Au total, 350 appartements de standing et intermédiaires, des commerces, 3 immeubles de bureaux, 1 hôtel 3 étoiles, 1 crèche et 1 maison de retraite y sont en cours de construction, auxquels s’ajoutent 150 logements sociaux dont la majeure partie sera réservée à des étudiants. Si le quartier n’est pas achevé et reste encore assez minéral, il prend peu à peu vie, comme l’illustre l’installation d’un marché tous les samedis sur la place Michel Péricard. Bonne nouvelle, ce secteur sera bientôt connecté au futur tramway T13 via la gare de Saint-Germain-en-Laye-Grande-Ceinture permettant de rejoindre la gare de RER A en moins de 10 minutes.