Vous avez décidé d'acheter un appartement à Paris et cherchez dans le 13ème ? Cet arrondissement est un terrain de jeu pour architectes ! Dans les années 1960, des milliers de logements sont érigés sur l’esplanade des Olympiades, dont certains offrent des vues imprenables sur Paris. À partir des années 1990, immeubles d’habitation, bureaux et commerces aux lignes contemporaines sortent de terre autour de la ZAC Masséna près de la Bibliothèque François Mitterrand, l’icône architecturale du 13ème. Ailleurs, des petits quartiers-villages comme la Butte aux cailles, nous rappellent que l’arrondissement fut tardivement intégré à la capitale, tandis que des vestiges de son patrimoine industriel nous renvoient à son passé ouvrier. Et que les inconditionnels de l’haussmannien se consolent, iIs trouveront leur bonheur dans les avenues qui bordent la Manufacture des Gobelins. Mais le 13ème, c’est surtout un dynamisme et une mixité incroyables ! Pour vous en convaincre, rendez-vous du côté de la place d’Italie et des avenues de Choisy et d’Ivry, véritable Chinatown parisien avec sa collection de restaurants asiatiques où se croisent familles et étudiants de Tolbiac ou de l’École Supérieure de Journalisme de Paris. Vous l’aurez compris, vous trouverez forcément votre bonheur pour votre achat d'appartement dans le 13ème et pour des prix plus intéressants qu’ailleurs. Seul petit conseil : évitez les abords un peu bruyants de l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière et de la gare d’Austerlitz.
Depuis 1991, la silhouette de la Bibliothèque Nationale de France se dresse fièrement sur la rive sud-est de la Seine. Sa construction a marqué le coup d’envoi de la transformation en profondeur de la ZAC Masséna qui, grâce au recouvrement des voies de train, a permis de relier cette zone au reste de l’arrondissement et de Paris. De ce projet hors-norme est né le plus vaste quartier moderne de Paris intra-muros. La ZAC Masséna constitue un laboratoire de l’architecture contemporaine à ciel ouvert dont les structures de verre et d’acier tranchent avec le Paris haussmannien. Ici, logements, bureaux et commerces de l’avenue de France côtoient des bâtiments industriels réhabilités qui accueillent l’université Paris Diderot - Paris 7 dans les Grands Moulins et la Halle aux Farines ou l’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Val de Seine dans l'ancienne usine de la Sudac. Durant les beaux jours, étudiants et salariés prennent le soleil le temps de la pause dej’ dans les Jardins Abbé-Pierre - Grands Moulins, poumon vert du quartier. La ZAC Masséna est également devenue l’un des épicentres de l’économie numérique depuis l’installation de la Station F dans la Halle Freyssinet, ancien bâtiment ferroviaire rénové. L’arrivée de jeunes startupers couplée à l’aménagement de la rue du Chevaleret et à l’attractivité grandissante du quartier Jeanne d’Arc-Tolbiac tout proche, ont insufflé un nouveau dynamisme à la zone. En été, on sirote un verre dans l’un des bars éphémères des quais de Seine, on pique une tête dans la piscine flottante Joséphine Baker et on se retrouve le soir sur la super terrasse du Wanderlust dans la Cité de la Mode et du Design dont l’étonnante structure organique verte se déploie le long du fleuve. L’hiver, on privilégiera la chaleur des salles de cinéma du MK2 proche de la BNF ou on réservera une table dans le tout nouvel EP7 dont les écrans animés de la façade attirent le regard. Côté logement, délaissez le tryptique parquet-moulure-cheminée pour des appartements modernes avec des prestations de qualité, de nombreuses terrasses et de belles vues pour les plus en hauteur. Si le nombre de biens en vente est encore limité, quartier récent oblige, les choses évoluent. Notez toutefois que le quartier est un peu moins bien desservi que d’autres points de l’arrondissement, à l’exception de la ligne 14 qui permet de rejoindre rapidement le centre et le nord de Paris, le RER C et la ligne 6 à Quai de la Gare.
Du sud de la rue de Tolbiac jusqu’au boulevard Masséna, en passant par les avenues d’Italie, de Choisy, et d’Ivry, bienvenue dans le Chinatown parisien ! C’est dans ces rues que les communautés chinoise mais aussi vietnamienne, cambodgienne et laotienne ont établi leur fief. Si vous êtes amateur de gastronomie asiatique, vous vous délecterez de son offre pléthorique de restaurants et autres épiceries dont Tang Frères ou le Tricotin représentent quelques-uns des emblèmes. Le midi, habitants du quartier, salariés d’entreprises et étudiants de l’université Paris 1 - Panthéon Sorbonne se pressent dans ses cantines pour déguster un bo bun ou grignoter quelques nems avant de filer se détendre dans le parc de Choisy, belle étendue verte au coeur de ce quartier dense. Plus on remonte l’avenue d’Italie, plus le quartier devient passant, notamment aux alentours du centre commercial Italie Deux qui donne sur la place et marque la frontière avec la charmante Butte aux Cailles. Très bien desservi par les lignes de métro 5, 6, 7, et 14 qui permettent un accès facile au reste de Paris, le quartier chinois dénote par son patchwork de constructions édifiées à différentes époques. Il reste malgré tout fortement identifié par la dalle des Olympiades et par ses tours, notamment près de la place d’Italie et de la porte de Choisy. Leurs silhouettes clivantes, rudes pour certains, impressionnantes pour d’autres, présentent deux avantages de taille : leur hauteur qui permet de bénéficier de vues imprenables sur Paris et leur prix au m² moins élevé qu’ailleurs… Mais là encore, gare au prix des charges !
Nous voici en plein coeur de l’opération Italie 13 lancée au milieu des années 1960. Objectif : bâtir 16 400 logements et 150 000 mètres carrés de surfaces commerciales et de bureaux, mais aussi des écoles et de petits jardins près du boulevard Vincent Auriol et des rues du Château des Rentiers, Jeanne d’Arc, Dunois et Nationale. Ces tours que l’on aime ou l’on déteste sans demi-mesure présentent deux qualités majeures pour les acheteurs : leurs vues potentiellement incroyables sur la capitale et leurs prix au m2 qui restent moins élevés qu’ailleurs. Le quartier demeure donc une option de choix pour tenter de dénicher de plus grandes surfaces à moindre coût, loin des portes de Paris. Renseignez-vous toutefois sur les charges de copropriété qui peuvent rapidement grimper. Autour, l’offre de commerces est variée et pensée pour satisfaire les besoins des nombreux habitants de ce quartier ultra-résidentiel. Sa situation le long de la ligne 6 et des métros Chevaleret et Nationale, et sa proximité avec le noeud de communication que représente la place d’Italie offrent une facilité de déplacement non négligeable. Enfin, le secteur jouxte de charmants quartiers aux ambiances bien différentes à l’image de la Butte aux Cailles ou de Maison Blanche.Côté immobilier, l’architecture du XVème siècle du quartier du Panthéon laisse place à des immeubles haussmanniens en pierre de taille dont les vastes appartements font le bonheur des familles.
Non, nous n’avons pas subitement quitté Paris pour Washington. Accessible via la ligne 7 du métro et le tramway T3 et situé entre la place de l’Abbé Georges Hénocque et les rues des Peupliers, du Moulin des Prés, Henri Pape et du Docteur Laurent, le quartier de Maison Blanche reste souvent méconnu des Parisiens qui n’habitent pas dans le secteur. Et pourtant, avec ses charmantes maisons individuelles ou mitoyennes selon les rues, comme dans la fameuse rue Dieulafoy, ce quartier a de quoi séduire. Mais ne nous mentons pas, l’offre de maisons en vente reste très limitée. En revanche, certains immeubles tantôt haussmanniens, tantôt années 1930 ou 1970 des alentours bénéficient d’une jolie vue sur ces rues. L’ambiance de ce quartier exclusivement résidentiel reste toutefois très calme et les bars et autres lieux de vie nocturne sont quasi inexistants. Pour le côté pratique, rendez-vous avenue d’Italie et rue de Tolbiac pour trouver des commerces et faire quelques courses. Autre secret de ce coin de Paris : le Parc Kellermann, plus grand espace vert du 13ème arrondissement et qui accueille une ferme pédagogique, une jolie cascade et un petit étang. De quoi satisfaire les enfants et les joggeurs !
Bienvenue dans l’un de ces quartiers-villages qui font le charme du 13ème et plus largement des arrondissements périphériques de la capitale. Pour saisir son atmosphère, rendez-vous autour de l’église Notre-Dame de la Gare et ses marchés bi-hebdomadaires du jeudi et du dimanche, ou sur les rues de Patay et Jeanne d’Arc et leurs commerces de bouche. Rue de Tolbiac, petits bistrots, boulangers, fromagerie et autres commerces attirent les habitants et témoignent aussi de la gentrification du quartier. Mais rassurez-vous, il reste encore de bonnes affaires à réaliser pour les primo-accédants. Les appartements nichés dans des édifices hétéroclites souvent en pierre de Paris restent abordables. Pour leur part, les investisseurs s'orienteront plus vers les bien au sud de la rue de Tolbiac, encore moins cher. Autre atout : la nouvelle bouche de métro prévue dans le cadre du prolongement de la ligne 14 permettra de connecter un peu mieux cette zone au sud et au nord de Paris dans un futur proche.
Ce quartier à la frontière entre le 5ème bourgeois et le 13ème plus populaire forme un véritable entre-deux géographique et sociologique. Une caractéristique qui se reflète dans son architecture variée. Ici, les édifices haussmanniens des grands axes cohabitent avec des immeubles de plus de 15 étages dont la très singulière Résidence Plein Ciel, construite en 1969 et coiffée d’une piscine sur son 25e étage. Proche de la place d’Italie, de ses cinémas et de ses magasins, le quartier est vivant, notamment autour de la commerçante avenue des Gobelins. La présence du siège du journal Le Monde et de plusieurs établissements d’enseignement supérieur comme la célèbre manufacture des Gobelins, le Campus des Arts et Métiers et l’École Estienne, renforcent son ambiance effervescente et lui apportent sa diversité générationnelle. Petit bémol toutefois, le quartier peut parfois être bruyant, notamment sur les boulevards de l’Hôpital, Saint-Marcel, Arago ou Auguste Blanqui. Mais pour fuir quelques heures le tumulte, rendez-vous dans le très prisé square René Le Gall et ses allées arborées, paisible oasis au coeur de ce Paris dense. Le quartier présente l’avantage géographique d’être proche du 5ème tout en affichant des prix plus raisonnables. Les acheteurs potentiels sont donc nombreux et les bonnes affaires ne le resteront pas éternellement.
Bienvenue dans le quartier le plus prisé du 13ème arrondissement ! À seulement deux pas de l’agitation de la place d’Italie et donc facilement accessible via les lignes de métro 5, 6 et 7 ou la station Corvisart, la Butte aux Cailles possède une ambiance bien particulière. Seules les silhouettes des hauts bâtiments qui longent le boulevard Auguste Blanqui et visibles au loin vous rappellent que vous êtes à Paris. Pour le reste, le quartier a réussi à conserver sa douceur de vivre et son âme de village. On aime se balader dans ses rues pavées au fil des oeuvres de street art qui ornent ses murs. Ici vous croiserez plus de vélos et de poucettes que de voitures. En soirée, les terrasses de les petits restaurants et bistros s’animent et accueillent étudiants, jeunes familles et bobos de tout poil. Architecturalement, vous trouverez de charmantes maisonnettes ouvrières réhabilitées avec jardinets, des immeubles de faibles hauteurs, mais aussi quelques pépites à l’image de l’ancienne cité ouvrière de la Petite Alsace avec ses toits pointus et ses colombages, ou de la piscine de la Butte aux Cailles bâtie en 1924 et classée Monument historique, dont la façade de brique renferme un très bel intérieur Art Nouveau. Malheureusement, comme souvent à Paris, l’esprit village a un coût et la Butte aux Cailles est aujourd’hui l’un des quartiers les plus chers du 13ème.