Vous avez décidé d'acheter un appartement à Paris et cherchez dans le 14ème ? Cet arrondissement est souvent dépeint comme un peu ennuyeux. Erreur ! Direction les bars de Denfert-Rochereau ou les Grands Voisins, espace culturel éphémère prisé des jeunes. Dans les alentours du boulevard de Montparnasse et des rues d’Odessa et de la Gaîté, terrasses, cinémas, restaurants et théâtres, attirent une foule joyeuse et un peu bohème. N’oublions pas que dans les années 1920, le quartier devient le repère des artistes. La Closerie des Lilas, brasserie Art déco de Port Royal, fut d’ailleurs le QG de Giacometti, Picasso, Modigliani, Breton, Aragon ou Sartre. Côté urbanisme, le rattachement tardif du 14ème à Paris se lit dans ses charmants quartiers-villages de Pernety-Plaisance ou du Petit Montrouge. La deuxième moitié du XXe siècle a elle aussi laissé son empreinte, comme en témoignent la Tour Montparnasse ou la Fondation Cartier, signée Jean Nouvel. Autres curiosités : les catacombes, la cité internationale universitaire construite dans les années 1920 et le cimetière du Montparnasse, 2ème plus vaste de Paris après le Père-Lachaise, où reposent notamment Serge Gainsbourg, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir et Jacques Chirac. L’arrondissement abrite enfin l’un des plus beaux espaces verts de Paris : le parc Montsouris. Vous l’aurez compris, le 14ème vous surprendra ! Tant mieux, il offre encore quelques bonnes affaires immobilières.
Avec ses belles artères haussmanniennes, ce quartier du nord de l’arrondissement dénote par son ambiance plus bourgeoise, qui flirte avec celle du 6e voisin. Très résidentiel et plutôt cher, il est en revanche peu commerçant par rapport aux autres quartiers du 14ème. Situé près du magnifique jardin du Luxembourg rattaché au 6ème, il accueille sans surprise de nombreux touristes, renforçant son côté passant et plus impersonnel. Mais Vavin – Port Royal ne manque pas de ressources ! Il abrite en effet plusieurs points d’intérêts comme l’Observatoire de Paris près de l'hôpital Cochin et les très courus “Grands Voisins”, installés dans l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul. Depuis deux ans, cette friche reconvertie en “village utopique” éphémère accueille un centre d’hébergement pour demandeurs d’asiles, une ressourcerie, des restaurants-bars solidaires, des associations et des ateliers d’artistes et d’artisans. Elle est rapidement devenue un point de rendez-vous incontournable des habitants du sud de Paris et des hipsters de tout poil. Les Grands Voisins contribuent également à redynamiser et rajeunir un quartier jusque là un peu endormi.
Injustement méconnu des Parisiens, ce quartier souffre de sa localisation sur la très bondée ligne 13 du métro. Il a pourtant su conserver son esprit village qui se décline au gré de ses rues encadrées par de charmants immeubles anciens de 3 à 4 étages. Ses petites allées pavillonnaires telles que la villa Mallebay ou la villa Duthy et sa séduisante rue des Thermopyles, pavée, piétonne et végétalisée, nous font même oublier qu’on est à Paris ! Mais pour sentir battre le coeur de sa vie de quartier, rendez-vous dans la très commerçante rue Raymond Losserand, près du métro Pernety, avec son primeur, sa boulangerie et autres commerces de bouche. Si le secteur est plutôt calme, il offre une atmosphère décontractée qui se lit dans les fresques de street art qui ornent ses murs ou dans l’ambiance festive de l’Entrepôt, lieu qui renferme un cinéma d’art et d’essai, une scène de concert, un bar et un restaurant niché dans un jardin très bucolique. Au nord de la zone, la place de Catalogne et son immense immeuble signé par l’architecte espagnol Ricard Bofill tranche avec l’architecture du reste de ce quartier qui ne manque pas d’atouts. Parmi ceux-ci : ses prix, qui sont encore relativement accessibles par rapport à d’autres coins plus connus de l’arrondissement. C’est notamment le cas dans le très discret secteur de Plaisance où ils avoisinent les 10.000 € du m2, même s’ils peuvent grimper davantage pour les maisons et ateliers d’artistes des petites impasses près de la rue Didot. Dans le sud du quartier, les logements plus récents et souvent en briques se font encore plus abordables et raviront primo-accédants et investisseurs.
(sauf pour les maisons exceptionnelles) Ne nous mentons pas, ce quartier qui marque la limite sud de Paris n’est pas le plus animé de l’arrondissement. Assez mal connecté en transports en dehors de la ligne 4 du métro et du RER B, il compte également peu de commerces et de restaurants sorti des rues d’Alésia et de l’avenue du Général Leclerc. Le quartier ne manque cependant pas d’atouts. Ancien repère des peintres, sculpteurs et autres artistes, ses nombreuses impasses regorgent de petites copropriétés et d’ateliers avec d’incroyables verrières, reconvertis en logements comme vers la rue Henri Regnault ou dans la villa Alésia, l’une des plus jolies du 14ème. À quelques pas de là, la rue Hallé et sa placette en demi-cercle aligne les charmantes maisons de ville avec des petits jardins rivalisant de beauté. Envie de dépaysement ? Allez vous promener du côté de la rue Nansouty et ses airs de campagne, ou du réservoir d’eau de la Ville de Paris, montagne de verdure avec ses pavillons classés et situés au bout de l’avenue René Coty. Mais le gros “plus” du quartier reste sans conteste le très beau parc Montsouris, poumon vert du sud de Paris. Ouvert en 1869, son lac, ses esplanades de gazon vallonnées et ses allées arborées en font un point de repère pour tous les habitants du 14ème. On y vient en famille le week-end pour se balader, pique-niquer ou offrir un tour de carrousel aux enfants. Sans surprise, ses abords immédiats sont très prisés des acquéreurs et les prix au m2 y sont plus élevés que dans le reste de l’arrondissement. Si vivre à proximité du parc Montsouris reste un must, l’accessibilité en transports est limitée aux bus et au RER B à Cité universitaire. Envie de sortir ? Sur la petite ceinture, ancienne voie ferrée progressivement reconvertie en coulée verte, se dresse Le Poinçon, lieu culturel et festif. Bref, le quartier a plus d’une raison de vous plaire et cela tombe bien puisque sorti des biens d’exception et des alentours du parc, il affiche des prix au m² bien plus attractifs qu’ailleurs dans Paris.
(hors exception maison de ville avec jardin) Bordé par les 3 grands axes que sont l’avenue du Général Leclerc avec ses magasins de grandes enseignes, l’avenue du Maine et ses beaux immeubles haussmanniens qui mène vers Montparnasse, et la rue d’Alésia au sud, ce quartier constitue le centre névralgique du 14ème arrondissement ! Connu des touristes et des Parisiens pour abriter l’une des entrées vers les fameuses catacombes, ancien réseau de carrières souterraines, il est également traversé par la rue Daguerre, LA rue commerçante du 14ème. Ses nombreux commerces de bouche, ses petites terrasses, ses restaurants et son marché font le bonheur des familles installées dans le secteur et donnent au quartier son ambiance de village qui le rend si séduisant. Côté immobilier, il renferme de vastes logements avec parquet, moulures et cheminées et quelques pépites telles que la villa Adrienne, ancien orphelinat transformé en appartements et maisons disposés autour d’un jardin privé.
Au nord-ouest du 14ème, ce quartier marque la limite avec les 6ème et 15ème arrondissements. Il est dominé depuis 1973 par la Tour Montparnasse qui offre une des plus belles vues sur Paris du haut de ses 58 étages. Mal aimée des Parisiens, elle va s’offrir un profond lifting dans les prochaines années, qui fera la part belle à la verdure. C’est à ses pieds que se situe l’une des principales gares TGV de Paris : la gare de Montparnasse qui dessert l’ouest de la France. Sans surprise, c’est ici que la communauté bretonne a élu domicile, comme en témoignent les nombreuses crêperies des rues alentours. La gare Montparnasse constitue également un gros noeud de transports en communs relié aux lignes de métro 4, 6, 12 et 13, qui en font un quartier très accessible. Si la zone accueille de nombreux bureaux, elle n’en est pas pour autant ennuyeuse. Au contraire, le quartier est l’un des plus vivants et festifs du 14ème ! Pour prendre le pouls de son animation, direction la rue de la Gaîté, ses restaurants, ses bars, ses cinémas et ses quelques théâtres comme Bobino. L’ouverture en 2018 du Consulat de la Gaîté, lieu éphémère établi dans un incroyable immeuble désaffecté de 3.000 m2 répartis sur 4 étages rue Vercingétorix, attire une population plus hipster avec sa bibliothèque, sa cantine bio, son espace de coworking, ses lieux d’exposition, ses concerts et sa piste de clubbing. Le secteur possède enfin une vie de quartier bien ancrée avec ses commerces de bouche de la rue Delambre et son marché Edgar Quinet. Pour toutes ses raisons et du fait de sa proximité avec le 6ème, il offre cependant des prix au m² plutôt élevés.
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